UNE ANALYSE CONTRASTIVE DU FRANÇAIS ET DE L’ANGLAIS : AU NIVEAU DE LA MORPHOSYNTAXE

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UNE ANALYSE CONTRASTIVE DU FRANÇAIS ET DE L’ANGLAIS : AU NIVEAU DE LA MORPHOSYNTAXE ; SES EFFETS SUR LES ÉTUDIANTS DE L’UNIVERSITÉ D’ILORIN

 

CHAPITRE 1

UNE ÉTUDE INTENSIVE DE LA MORPHOSYNTAXE FRANÇAISE

Dans l’alphabet français, on ne peut pas placer B avant A donc on ne peut pas continuer sans mettre l’accent sur la définition des mots clés qui sont :

La morphologie, la syntaxe et la morphosyntaxe.

Le Dictionnaire Universel 2002 4e édition, Paris a défini la morphologie comme une étude de la configuration et de la structure des formes externes de la langues ; une étude des variations, formation et des structures et les formes de la langue.

Ibid : La syntaxe est définie comme la partie de la grammaire qui étudie les règles régissant les relations entre les mots ou les syntagmes à l’intérieur d’une phrase.

Sachant qu’il y a une mince différence entre la syntaxe et la morphologie, on dira « morphosyntaxe » en prenant les deux ensemble.

La morphosyntaxe est donc l’étude des diverses transformations formelles des mots en fonction des rôles grammaticaux des mots dans la phrase.

Il y a beaucoup de définitions de la morphosyntaxe selon des différentes écoles pensées, différents dictionnaires et différents linguistes mais pour tout paraphraser, on peut définir la morphologie en tenant compte de la syntaxe. En effet, la morphosyntaxe est une morphologie fonctionnelle.

Pour nous clarifier, prenons par exemple le mot « largement » qui constituent deux parties « large » et « ment » cela est une déclaration morphologique et quand nous disons que l’énoncé « une jeune fille » est composé de trois parties une/jeune/fille ayant des fonctions différentes dans l’énoncé ; c’est une déclaration syntaxique.

1.1 LA STRUCTURE SYLLABIQUE ET MORPHOLOGIQUE

D’après A. Martinet, Eléments de linguistique générale,Paris (1960). « Le système du consonnes et le système du voyelle sont destinés à s’articuler l’un sur l’autre pour construire les signes linguistiques en nombre illimités dans la langue. Par la structure syllabique nous entendons l’organisation des mots à partir de la combinaison des consonnes et des voyelles. Il y a (17) phonèmes consonantiques et (16) voyelles ou phonème vocalique. Chacun des 17 phonèmes consonantiques du système peut-être combinéà chacune des 16 voyelles ou phonème vocalique du système pour former une syllabe ».

Il y a des différentes structures syllabiques en français ;

v – [a] a, [כ] on, [o] eau etc. Dans ce cas, le mot corresponde à une voyelle.

cv – [pa] pas, [de] des, une structure qui est un peu plus productive dans la langue.

cv – [sə] se, [lə] le, [mə] me, la ou v = [ə] ce sont les cas où la consonne appui sur le [ə]

cvv-[Rwa] roi, [sjε] chien

vvc-[aεd] aède, [ajR] haïr

cvc-[bak] bac, [sak] sac

vcv-[εRכ] heron, [oRe] orée

vcc-[akR] acre, [εgl] aigle

ccv-[pla] plat, [kRi] crie

vcvc-[etap] étape, [alεn] ha lène

vcvcv-[aRive] arriver, [avale] avaler

vcvcvc-[aRivaƷ] arrivage, [amylεt] amulette

CLE : v = VOYELLE, c = CONSONNE

On doit noter que les combinaisons les plus productives dans la langue française viennent surtout de l’association cv ou vc.

La syllabe peut-être ouverte quand elle est terminée par un son vocalique, oral ou nasal : Exemple [a] a, [rido] rideau, [pla] plat. Elle peut-être fermée quand elle est terminée par une consonne ou un groupe de connes prononcées [etap] étape, [al n] halène etc.

La syllabefermée ou ouverte, quelle que soit sa graphie, se prononce avec une seule émission de vois et avec un mouvement labial, d’écartement ou de projection en avant unique.

Evidamment, la syllabe obéit à deux lois quelles que soient sa forme et sa présentation dans l’écriture :

– La consonne initiale d’une syllabe se prononce avec la voyelle qui la suit. Ex : (pas, lit, é-mmi-sion).

– La consonne finale d’une syllabe fermée se prononce avec la voyelle qui la précède (ex. pâte, parle, carte)

Dans la morphologie, la langue est enrichie dans diverses méthodes tells que : l’accent, l’espace, les tirets, l’exploitation des prépositions, l’exploitation du genre, la siglaison, l’abrégement et l’affixation. Mais dans notre étude, on travaillera sur l’affixation ; les mots dérivés et des mots composés. (les suffixes et les préfixes).

 

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